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Photo du rédacteurJean-Luc Wertenschlag

Les bonheurs d'un week-end

Satisfaits ! Les festivals Scènes de rue et l’Arsenal fait sa loi, qui ont animé le centre-ville de Mulhouse le week-end dernier, ont réjoui leurs organisateurs… et les spectateurs venus en nombre.

« Samedi, c’était le bonheur, commente Niama Laverdure, coordonatrice du festival Scènes de rue. Les compagnies étaient ravies de jouer devant autant de monde. On a eu énormément de retours favorables. A la fois des artistes qui sont tous repartis avec une image dynamique de la ville, et du public qui nous a félicités pour la qualité des spectacles. »

2500 fans de feu

En tête des suffrages officieux, le spectacle de feu de la compagnie La Salamandre qui clôturait le festival samedi soir sur la place de la Réunion. « Plus de 2 500 spectateurs », estimait un des membres de la troupe. Et un public très attentif qui n’a eu aucune difficulté à entrer dans l’univers hypnotique des Doubistes. Autre grosse satisfaction, les Trois points de suspension de la compagnie Un poisson sur la branche. « Des programmateurs suisses et allemands ont immédiatement " acheté " le spectacle. Le public leur a même demandé un rappel. » Exigence accordée, rare dans ce domaine. Niama Laverdure souligne également le rôle des cinq compagnies locales ayant participé à Scènes de rue. « Elles ont joué un rôle moteur en emmenant un public différent. »

Complémentarité

Une petite enquête effectuée auprès des spectateurs par les organisateurs laisse toutefois entrevoir un point faible : la signalétique. « On a encore beaucoup de choses à améliorer dans ce domaine. C’est une question essentielle qu’on aura à traiter pour l’an prochain. Comme toujours, c’est une question de budget. » Autre point négatif, mais là, le budget n’y peut rien, les trois spectacles annulés (sur 16) pour cause de pluie, dont celui du vendredi soir. « Du coup, les spectateurs et même les artistes étaient bien contents de pouvoir se rabattre sur la place de la Concorde, pour les concerts de l’Arsenal fait sa loi, estime Niama Laverdure en soulignant la « complémentarité » qui existe entre les deux événements. Et si la municipalité préfère que la distinction entre les festivals soit bien faite, « l’essentiel, c’est que le public y trouve son compte ».

Piétonnisation

Franck Richard, de l’association Old School qui organise l’Arsenal fait sa loi, veut lui aussi mettre en avant le travail qui a été fait en commun par les équipes des deux festivals. Des interactions visiblement du goût d’un public qui, loin de se demander où on voulait bien l’entraîner, s’est joyeusement laissé guider, de rue en place et de square en rue, par la bonne humeur contagieuse des artistes de rue. « Il n’y avait qu’à voir la concentration de monde sur la place de la Concorde samedi soir pour voir que le festival a été un succès, même si on souhaiterait que les rues deviennent piétonnes plus tôt dans la journée ».

Franck Richard voit plus loin. « Il serait bien de pouvoir organiser ce genre de manifestations plus d’une fois l’an. Nous avons la structure et les bénévoles. Il ne nous manque que les moyens. »

M.Pf.

Les Krishnous, par la troupe des Goulus. Une secte de mauvaise foi qui a su trouver de nouveaux adeptes dans la Cité du Bollwerk.(Photos DNA – Sébastien Bozon)

© Dernières Nouvelles D’alsace, Mardi 02 Août 2005.


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