Un livre collecte des réclames des années 60 et 70, aujourd’hui politiquement incorrectes. Entre stupeur, rire, et réflexion sociale.
«Une femme, une pipe, un pull.» C’était, au début des années 70, la recette du bonheur masculin. Ou plutôt l’idée que s’en faisait l’agence qui a conçu la pub pour les pulls Paul Fourticq (marque disparue depuis). «Sa nièce, sa pipe, son eau de toilette», pour les parfums Green Water de Jacques Fath, fut un slogan aux fragrances plus perverses, accompagnées d’images comme échappées d’un roman de Sagan. Quant au «Ma pipe, mon cheval, ma femme… et mon Prestinox», réclame fort subtile pour les projecteurs de diapos du même nom, voilà qui laisse radicalement sans voix.
Les Pubs que vous ne verrez plus jamais d’Annie Pastor Hugo et Cie, 160 pp., 14,99 €.
Voir l’article de Libération : http://next.liberation.fr/sexe/2012/09/25/ma-pipe-ma-femme-ma-pub_848777
DERNIERE MINUTE Rencontre dédicace avec Annie Pastor mercredi 3 octobre à 18h à la vitrine 53 avenue Kennedy à Mulhouse.
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