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Photo du rédacteurJean-Luc Wertenschlag

Trois questions à… Francine Hebding, vice-présidente de l’association Old School

Old School a récemment tenu son assemblée générale. L’année 2010 a été riche et mouvementée, non ?

La vocation d’Old School est d’être une association à tête chercheuse culturelle qui essaye de faire bouger le Paf mulhousien. Normal qu’elle ait plein de projets. Mais c’était effectivement une année sur les chapeaux de roue avec l’ouverture de La Vitrine qui est un succès sur l’idée, à défaut de ne pas encore être un succès commercial ; la naissance de radio MNE et la création du studio graphique qui avait conduit à l’embauche de 12 personnes. C’était aussi une année difficile financièrement et humainement avec la fin des subventions et de plusieurs contrats aidés. Aujourd’hui, Old School n’a plus que trois salariés.

Quelles sont la ou les priorités de l’association ?

Notre priorité, c’est de consolider notre activité principale, celle qui fait vivre l’association aussi, à savoir les ateliers pédagogiques avec les scolaires. Old School a pour vocation d’aller vers les adolescents pour leur donner accès à la parole, à l’écriture, aux médias, à l’ouverture d’esprit et à la critique. C’est un projet éducatif de fond sur lequel nous avons décidé de nous recentrer avec l’embauche, certainement à la rentrée, d’une personne pour développer l’activité, former une équipe et créer des outils pédagogiques adaptés afin de répondre au mieux aux nombreuses sollicitations de collèges, de lycées, de MJC ou de centres socioculturels.

Qu’en est-il des autres aspects d’Old School, comme radio MNE ou La Vitrine ?

C’est aussi grâce aux ateliers pédagogiques qu’est née l’idée de partager le matériel disponible avec des adultes qui avaient envie de s’exprimer et que radio MNE a vu le jour. Elle a connu un véritable essor, a fidélisé des auditeurs, a enrichi sa grille de programmes et a connu des améliorations techniques, mais radio MNE relève de l’utopie, elle se suffit à elle-même, même s’il y a encore beaucoup de choses à faire : être un contre-pouvoir qui fait vriller les oreilles, aller à la découverte du monde associatif ou être présent dans les quartiers. En ce qui concerne La Vitrine, c’était un vrai challenge. Le projet s’est structuré en septembre 2010 et le local a ouvert fin novembre. Le travail commence à porter ses fruits, même si ce n’est pas rentable, mais ça reste un dépôt-vente associatif, un lieu de visibilité pour les créateurs.

Propos recueillis par Céline Bechler

EN SAVOIR PLUS Pour découvrir les différentes activités de l’association : www.old-school.fr

(article paru dans le quotidien régional L’Alsace le 27 juillet 2011 – www.lalsace.fr)


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