Les fleurs du Bon Dieu … et de Martha
Il n’y a donc pas que la gastronomie qui sous la houlette de Marc Veyrat s’est (re) mise à butiner les prairies et les sous-bois. Il y a là comme l’expression d’une volonté de communion avec le paradis perdu dont il reste ici et là l’éclat d’un souvenir tangible.
Le bonheur est dans le pré, c’est entendu, et bien plus ! Pour Martha Schittly, cette expression a un sens des plus concrets car elle y trouve la matière pour ses compositions florales. Originaire de Bernwiller, Martha a évolué dans un environnement et une famille proche de la nature. « J’ai toujours aimé les fleurs et fait mes premiers bouquets avec ma mère. Mon père m’a appris à donner un nom aux fleurs que je trouve ». On retrouve donc dans ses compositions florales du millepertuis, de l’onagre, de l’acanthe, du chardon, des campanules ou des nigelles ou centaurées, complétées ici ou là par des fleurs des jardins, des dahlias ou des lys qu’elle se procure à la libre cueillette du « Paradiesvogel ».
Ses bouquets procurent ainsi un effet visuel saisissant qui ne manque pas d’attirer l’œil même si l’acte d’achat ne va pas de soi. Sortir des sentiers battus exige de se libérer de quelques réflexes conditionnés…Martha Schittly est revenue aux sources, elle qui a travaillé pendant quatre ans à Paris dans la gestion d’une compagnie de théâtre. « J’en avais assez de la ville, explique-t-elle. Puis j’ai travaillé un temps à la libre cueillette à Burnhaupt. » Bref, ses bouquets ont un parfum de liberté de celui qui ouvre l’univers de la poésie et de la vérité. Et, on le sait bien, il n’y a rien qui inspire d’avantage les révolutions que les fleurs… Pour en être, Martha « recrute » au marché de Mulhouse le samedi et le jeudi à Altkirch. Bien entendu elle propose aussi ses talents pour les grandes fêtes familiales comme des mariages, baptêmes, communions etc.
F.M.
Renseignements au 06 30 01 02 56
Au marché, des bouquets de fleurs comme d’antan (photo DNA)
(DNA du 15 juillet 2011 – www.dna.fr)
Commentaires