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Mulhouse, capitale du déconfinement ?

Littérature


Auteur : Jean-Luc Wertenschlag


A l’heure où il est politiquement mal vu d’évoquer la moindre déconfiture, mettons les pieds dans le plat de coronavirus. Si Mulhouse était la première ville française en matière de propagation du virus – jusqu’en Amérique s’il vous plaît, avec l’aide de Jésus quand même -, elle risque aussi d’être la première à déconfiner, non ? A partir de là, tout devient possible. La preuve, même notre président s’est transformé en super-héros à tendance socialo-communiste qui veut dépenser des milliards pour les pauvres et les aide-soignants. Commençons donc à imaginer l’après corona en toute liberté, donnons des idées à la France et au futur-e maire de la ville, c’est gratuit.




Les traditions d’abord

L’un des risques majeurs de l’after, c’est la disparition du bisou. Cette particularité très française qui consiste à embrasser tout ce qui bouge appartient au patrimoine hexagonal, mis à mal par le covid 19. Certes, il n’est pas toujours agréable pour une jeune fille en fleur de faire la bise à une vieux barbu inconnu qui pue, mais l’inverse n’est pas forcément vrai. Donc, dès que les conditions sanitaires le permettront, allons encore plus loin et – au passage – rendons cette pratique bien moins sexiste. Hier, les filles faisaient la bise aux filles et aux garçons, alors que les hommes se contentaient de bisouter les femmes. Demain, à Mulhouse, tout le monde embrassera tout le monde tout le temps, sans tenir compte du genre, ce sera tellement plus rigolo. Mulhouse capitale des bisous !

L’innovation ensuite

Rappelez-vous l’ancien temps, quand on avait le droit de se promener au Tannenwald ou dans les Vosges, chacun-e saluait la personne croisée. Pourquoi ne pas étendre cette sympathique politesse champêtre aux citadins ? Dire « Bonjour » n’est pas dangereux, le seul risque est d’engager une conversation sur la météo ou les prochaines élections municipales. Et pour lancer ce dialogue nouveau, rien de tel que de s’appuyer sur une catégorie sociale en pleine expansion : la police municipale. Si chaque fonctionnaire disait « bonjour » aux Mulhousien-ne-s qu’il croise sur le trottoir, personne ne se portera plus mal. Avec un sourire en plus, ce serait le paradis rue du sauvage. Mulhouse capitale des bisounours !

Zusammen alles wird möglich

Partagez vos idées, boostez vos utopies, embrassez qui vous voulez, appelez 24h/24 le répondeur/enregistreur de bisous au 03 89 33 13 13 pour préparer un déconfinement joyeux. Diffusion de vos messages sur le 107.5 FM de Radio MNE, hopla jetzt !





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